23.11.2016

Le Conseil national du Nouveau Centre décide de soutenir François Fillon

MOTION DE SOUTIEN du COMEX DU NOUVEAU CENTRE POUR LE CHOIX DE NOTRE CANDIDAT AU SECOND TOUR DE LA PRIMAIRE DE LA DROITE ET DU CENTRE

« AFIN DE CONSTRUIRE UNE MAJORITE LARGE ET SOLIDE POUR LA TRANSFORMATION DE LA FRANCE »

adoptée par le Conseil national du Nouveau Centre

 

A la veille du second  tour des primaires de la droite et du centre, et dans un climat d’incertitudes mondiales et nationales majeures, nous militants et responsables du Nouveau Centre, partageons plusieurs certitudes.

Notre première certitude est que le vainqueur de la primaire de la droite et du centre sera, selon toutes probabilités, et à condition que nous restions tous unis et combatifs, le futur président de la République. Notre responsabilité est donc considérable dans le choix de dimanche prochain.

Nous savons également que le contexte européen et international exige l’expérience du gouvernement ainsi que des qualités de sang-froid et d’autorité.  Le prochain président devra négocier avec le Royaume-Uni les conditions du Brexit. A l’heure des 60 ans du Traité de Rome, il s’agira de donner un nouveau souffle à l’Europe tout en préservant nos liens historiques, et notamment de défense avec le Royaume-Uni. L’élection de Donald Trump est aussi un élément de contexte totalement nouveau. Quelles seront les conséquences pour l’Europe, pour l’Otan, pour notre engagement dans les conflits du monde arabe  de relations américano-russes restaurées ? Oui le prochain président de la République devra être d’abord et avant tout un chef de l’Etat.

Le candidat que nous élirons sera aussi le candidat de la vérité. C’est ce qu’exigent la situation internationale tout autant que la situation nationale. Devoir de vérité sur nos comptes publics et les moyens de les restaurer. Devoir de vérité sur la nécessité de travailler plus et plus longtemps dans une mondialisation toujours plus présente dans notre économie. Devoir de vérité sur l’urgence d’une société française inspirée et tirée vers l’avant par l’esprit d’entreprenariat plutôt que par celui d’assistanat. Devoir de vérité sur les mutations du monde du travail et la mise en place d’un droit du travail stable, nouveau, à la fois incitateur et protecteur. Devoir de vérité sur une fonction publique entravée par sa lourdeur mais qui peut retrouver l’agilité et l’utilité qu’elle sut avoir à d’autres époques.

C’est le candidat du courage que nous devons dimanche prochain choisir et ensuite épauler. La légitimité issue de l’élection au second tour de l’élection présidentielle est réelle mais elle n’est pas suffisante pour garantir de pouvoir aller jusqu’au bout dans les réformes. Beaucoup d’entre elles seront difficiles. Beaucoup d’entre elles toucheront des situations acquises de longue date. Beaucoup d’entre elles pourront heurter un modèle social et sociétal auquel, toutes et tous, nous étions accoutumés. Le courage de notre candidat sera donc une valeur essentielle pour produire une alternance des actes et pas seulement une alternance des mots. Cette ténacité dans l’action n’exclut ni la pédagogie, ni le dialogue social, ni le souci de la cohésion nationale. Ni l’humanisme qui nous opposera toujours aux partis extrémistes.

Enfin, la France affronte une crise identitaire majeure. L’explosion du monde arabe, la création d’entités terroristes puissantes, la radicalisation islamique ont mis à jour au sein de notre corps social des fragilités et des comportements que nous refusions de voir et surtout de traiter. Nous avons laissé se déliter notre laïcité au profit du communautarisme, nous avons traité l’urbanisme de nos banlieues en imaginant que cela pourrait tout régler toutes les questions sociales, nous avons parfois privilégié le coupable au détriment de la victime, l’étranger au détriment du national, la repentance au détriment de la fierté. Fierté de ce que nous avons été, de ce que nous sommes et ce que nous voulons devenir. La faillite de notre système éducatif républicain est révélatrice d’une incompréhension du monde à venir autant que de nos ambiguïtés et de nos renoncements. Les Français attendent un discours clair sur ces questions identitaires et surtout des actes concrets, forts et continus. Ils attendent aussi une transformation progressive mais puissante de notre école.

Les deux candidats arrivés en tête disposent de ces qualités. Chacun avec son histoire personnelle, son tempérament, sa manière de porter un projet et de le faire partager. Un choix doit pourtant se faire. La démocratie, c’est l’élection. La démocratie, c’est l’engagement. La démocratie, c’est le choix. Le nôtre se portera sur François Fillon. Il dispose indéniablement des qualités exigées par la fonction. C’est un homme d’expérience, de vérité et de courage. Nous le connaissons et nous savons qu’il saura allier ténacité dans la conduite des réformes et respect de la cohésion sociale et nationale.

Nous retrouvons dans les propositions de François Fillon les priorités que Les CENTRISTES a adoptées lors de son Conseil national du 1er octobre. La politique de l’offre (fiscalité en faveur de l’investissement des entreprises, temps de travail, seuils sociaux, hausse de la TVA et baisse massive des cotisations sociales) ; la construction d’une gouvernance intégrée de la zone euro ; une réduction massive mais réaliste de la dépense publique ; l’harmonisation des régimes de retraite ; la réduction du nombre de parlementaires ; l’affirmation de notre souveraineté numérique ; la réforme profonde de l’école ; la place de la culture au cœur de la société ; l’inflexion de notre politique étrangère à l’égard de la Russie, la lutte contre le terrorisme sont autant de priorités que nous avions désignées dans notre projet. Nous nous rejoignons aussi sur l’ingénierie de la réforme qu’il s’agisse du recours au referendum ou de l’utilisation des toutes premières semaines du quinquennat pour appliquer le programme proposé aux Français. Les CENTRISTES donne mandat à son président pour porter ces propositions dès la désignation du candidat de la droite et du centre.

François Fillon a une expérience solide du gouvernement des affaires publiques mais il apparaît aussi comme un homme qui saura incarner et porter le renouveau de notre vie politique.  Nous savons aussi que sa sensibilité politique humaniste comme son expérience de la vie politique et parlementaire produira un partenariat exigeant mais sincère avec le Centre, permettant de bâtir le rassemblement majoritaire qui s’organisera à l’Assemblée nationale et au Sénat afin de le soutenir dans son action réformatrice.

Nous voulons être des partenaires loyaux de la majorité présidentielle de demain : une majorité solide, fiable - exigeante aussi, afin que les engagements pris devant les Français soient respectés. Si Les CENTRISTES a œuvré dès l’origine pour l’innovation démocratique que constitue la primaire, c’est précisément pour que le candidat désigné ait ensuite toutes les cartes en main, à commencer par le soutien absolu de sa majorité, pour tenir les engagements qu’il aura pris pendant la campagne. Pour nous, tous rassemblés au lendemain du second tour de la primaire, un seul objectif prévaudra : la volonté farouche et sincère de réussir le prochain quinquennat, avec et aux côtés du Président de la République.

Nous irons voter dimanche prochain pour François Fillon. Nous ferons le choix de l’avenir et, plus que tout, le choix de l’union de la droite et du centre au service de la transformation et de la réussite de notre pays.

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